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Stress, anxiété et ruminations

bien etre

Je vous ai parlé plus tôt du stress, qui est la réponse de l’amygdale de notre cerveau reptilien vis-à-vis des dangers perçus dans notre environnement. Penchons-nous maintenant sur l’anxiété et les ruminations qui, bien qu’habituellement abordées en tandem avec le stress, sont de nature totalement différente.

Imaginez le scénario suivant :

Vous êtes au volant, en chemin vers votre lieu de travail. Il vous vient soudain à l’esprit que vous ne vous souvenez pas d’avoir éteint le gaz en partant. Plus vous y réfléchissez, plus vous sentez votre coeur battre la chamade et la sueur sur votre front. Soudain, le conducteur devant vous freine brutalement. Avant même d’avoir compris ce qui se passait, vous avez donné un coup de volant et évité la collision.

Tout d’abord, c’est à votre amygdale que vous devez cette réaction spontanée qui vous évite l’accident. Il ne faut pas oublier que notre réponse au stress a du bon. C’est aussi elle toutefois qui cause les sueurs froides et l’accélération de votre rythme cardiaque. En revanche, qui vous a mis en tête l’idée que vous n’aviez pas éteint le gaz chez vous ?

On sait que ce n’est pas l’amygdale puisque vous n'êtes plus dans votre cuisine et vos doutes ne provenaient pas de la perception de votre environnement immédiatement. Le coupable est votre cortex cérébral, centre de la réflexion dans votre cerveau.

Plus précisément, c’est votre cortex qui a instillé le doute et alarmé votre amygdale qui, elle, a mis votre corps en mode alerte, vous permettant éventuellement de réagir spontanément au conducteur devant vous. Le cortex cérébral tout seul ne produit pas de l’anxiété.

Contrairement à l’amygdale, le cortex cérébral ne dépend pas de stimuli extérieur. Dernière région du cerveau à s'être développée au cours de notre évolution, il est responsable de l’interprétation d’une situation donnée et de l’anticipation des événements futurs. C’est pourquoi une grande partie de l’anxiété qu’il génère découle principalement de l’anticipation d’événements négatifs, comme une mauvaise note à l’école par exemple.

Vous remarquerez que la plupart des animaux n’ont pas la même capacité d’anticipation et ne sont donc pas très affectés par ce que le lendemain leur réserve.

Plus notre cortex cérébral pense à quelque chose, plus les connexions synaptiques qui ont enregistré cette pensée se renforcent. C’est la base de l’acquisition de connaissances mais aussi des ruminations.

Si nous sommes passés par les émotions pour moduler notre réponse au stress de l’amygdale, notre cortex cérébral parle, lui, un langage beaucoup plus logique. Il s’agit dans son cas d’identifier et de corriger les pensées et schémas limitants qui nous pénalisent. C’est ce que nous faisons dans la majorité des méditations que je propose sur les différents thèmes.

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