Comparaison aux autres et réseaux sociaux

Plus de la moitié de la population humaine utilise les réseaux sociaux quotidiennement et le nombre d’heures passées en moyenne chaque jour sur les réseaux sociaux continue d’augmenter. De plus en plus de chercheurs tirent toutefois la sonnette d’alarme sur les dangers que cela représente pour notre bien-être émotionnel avec la hausse notamment des cas d'anxiété, de dépression, de mauvaise image de soi, des problèmes de sommeil et du cyberharcèlement.
Bien que de nombreux facteurs expliquent ces impacts négatifs des réseaux sociaux, la comparaison sociale exacerbée en est l'un des plus puissants.
Selon le médecin et psychothérapeute Alfred Adler, "être humain, c'est avoir des sentiments d'infériorité". Cela est d’autant plus vrai à l'ère digitale. Dans le monde réel, la comparaison sociale implique généralement les personnes figurant dans nos cercles immédiats. Dans le monde numérique en revanche, nous avons accès à un potentiel presque illimité de personnes avec qui nous comparer. Malheureusement pour les personnes les plus sensibles à la comparaison, la plupart des gens présentent souvent leur moi idéal sur ces plateformes.
Les photos sont retouchées, les défauts sont cachés et les sujets sensibles, comme, par exemple, les troubles mentaux, sont passés sous silence. Résultat : toute mesure avec ces profils en ligne se conclut systématiquement par la défaite de l’individu avec son corps imparfait, ses défauts bien réels et ses difficultés, inévitables dans la vie. Même quand nous sommes satisfaits de notre situation, les réseaux sociaux ont vite fait d’éroder cette maigre paix intérieure.
Comme le dit très bien une partisane de la détox digitale :
"Il m’arrive de passer une bonne journée et d’aller ensuite en ligne et voir que tout le monde passe une meilleure journée. Cela me perturbe complètement. Je sais que ce n'est pas la 'vraie vie' mais ça me donne l'impression de ne pas pouvoir comparer".
De ce point de vue là, Instagram serait la plateforme de médias sociaux la plus préjudiciable, notamment pour la santé mentale des jeunes. A garder en tête la prochaine fois que vous vous surprendrez à perdre votre temps à scroller !
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